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♫ Jingle ♫

 » Tu crois que le Montenegro est un club échangiste africain,
  Tu crois que le recteur est la derniere partie des gros intestins,
  Tu crois que la bande de Gaza est un groupe rock,
  Tu crois que Paul Magnette se colle sur ton frigo?

pour tout savoir, radio campus 92.1 ! « 

Angels & cigarettes

Je me souviens de Véronique P. qui savait porter ce parfum tellement bien :

Tôt le matin, alors qu’on entendait déjà la sonnerie, elle terminait vite de tirer ce qui restait de sa clope et l’écrasait sur le trottoir. Et après qu’elle fut rentrée dans l’école, ses cheveux qui étaient secs et un peu pailleux conservaient pendant un moment le froid du dehors ; si bien qu’au moment de nous faire la bise, je me trouvais alors en contact avec ses cheveux, la froideur et surtout, la senteur inédite de cigarette combinée à celle du parfum. Et je découvrais que ces trois éléments ne faisaient qu’un, qu’ils formaient un bloc de sensation unique et tout à fait harmonieux, presque un objet autonome…

 … en tout cas l’objet de cette note 🙂

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Oui, mais voilà…

    pour Aurelien

    « Je n’ai pas fini d’espérer
    Infatigable comme une araignée
    Je guette vers l’avenir
    Vers ma toile quotidienne
    Les joies du soir et du matin
    Qui filent à toute vitesse
    Tant pis pour les chagrins, les douleurs, et les énervements
    Qui passent lentement
    Et qui se crochent
    Oui mais voila, je sais que je dois
    Chaque jour, chaque heure
    M’avancer vers cette falaise
    Et vers ce grand trou sans fond
    Je me retourne souvent
    Et j’aperçois
    Très loin
    Le brouillard de ma naissance
    Je suis le nomade
    Qui marche la nuit
    Et qui attend le jour
    Et l’oubli… »

    à propos (reloaded)

    L’importance  de l’acte, du faire,
                          
    – d’essayer quelque chose.
    – d’y revenir, et donc de la répétition                     
    – du détail.                      
    – de la pesée [« Peser » mais « je pèse »]

    Catégories en opposition duelle  pour  le sens :

    – calme, humilité / arrogance
    – flux / constipation
    – sentir / réfléchir
     
    L’inspiration (respiration), les phonèmes, le son ;  les virages de l’humour et de l’angoisse, ces courbes là
    vs
    Le vouloir-saisir, l’angoisse, le cynisme, les régressions, la naïveté, l’ignorance, l’opinion, débattre (se)…
    Bien sûr, ce ne sont que des points de départ…
    Mais voilà déjà un texte qui déplie un peu certaines de ces idées : La nuance contre l’arrogance

    « My dressing room with a mirror – un lieu pour me changer – des petites batailles en robe »
     •

    Qu’est ce qui pour moi évoque la vie ;  puisque partager ses émergences , c’est y participer.

    Le problème des « urgences ou pas ? »

    « Je ne suis pas très sûr de beaucoup de choses ici » ou « J’en affirme aussi beaucoup » ne comptera pas beaucoup ici.
    Sauf pour la musique peut-être…

    Le respect du sujet qui parle :
     Schéma de celui qui s'exprime ici

     
    Et ainsi, je finirais aussi par ressembler à mes cheveux.

    Il y a partout des liens vers d’autres fenêtres, sous les images, sous les textes…
    Et aussi lorsqu’un terme est entre crochet, cela signifie la volonté de l’entendre dire et ainsi d’entendre son phonème. Comme [Peser] mais je [pèse]…

    Autres références, autres départs :
    Jacques Lacan a trouvé un sérieux truc, compliqué parce que nouveau peut-être, mais un vrai truc… ainsi que Georges Bataille et Antonin Artaud…

    « Quand je parle de ces gens, j’ai l’air, peut-être, d’en sourire ; mais il ne faut pas le croire. J’ai bu leur vin. Je leur suis fidèle. Et je ne crois pas être devenu par la suite, en quoi que ce soit, mieux que ce qu’ils étaient eux-mêmes en ce temps-là. » (Guy Debord, 1977)

    « Je suis quand même pour un peu de débordement » (Marion Duval, 2010)

    « On devrait s’interdire de parler de ce qu’on n’aime pas. Il devrait y avoir une interdiction absolue. On écrit toujours pour, en rapport à ce qu’on aime. Une littérature qui n’est pas une littérature d’amour, c’est vraiment de la merde.  » (Gilles Deleuze)

     Leçon inaugurale de R. Barthes au Collège de France, janvier 1977