musique

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Au Kunsten : Partita 2

(My walking is my dancing…)

Bien sûr, Boris Charmatz, et aussi Anne Teresa De Keersmaeker, bien sûr… mais pour moi il y avait ce soir, surtout, et avec
une souveraineté enfantine, Amandine Beyer que je ne connaissais pas et qui jouait cette chaconne que je connaissais un
peu… très émouvant… On pouvait retrouver cette place importante, quasi dominante, de la musique dans les chorégraphies
de ATDK.
La danse ici n’était qu’improvisations en gravitation autour de ce centre musical majeur de Bach.
Une improvisation comme s’il fut prétentieux ou vain d’essayer d’y fixer quelque chose de fini ou de définitif et
qu’elle n’avait pas voulu y fixer un spectacle. Un humble (dansant), mais bel hommage pour une musique libre.

« Click for Chaconne » 🙂

Congo War

« It is sad but it’s exiting 
When I read the newspaper.
About what’s happening
In the western province of Africa.
Everybody’s fighting,
to get the fortune and fame.
But it is amusing,
When I read all the bosses names.
Such as Kasavubu,
and Etienne Tshisekedi
Fighting to gain power over Katanga. 
Colonel Mombutu
and Justin Momboko
rivaling Tshombé
to be boss over the Congo.    
 My father made me to know
that my great-great-gandfather
Came from the Congo
in the Western Province of Katanga.
But I can’t remember his name,
because it was too long.
and if I called the name
I might have to bite me tounge.
All like Kasavubu
and Patrice Lumumba
Fighting to gain power over Katanga
Colonel Mombutu
and Justin Momboko
rivaling Tshombé to be boss over the Congo

Oh Congo bawa wa mojique berle

arre baba arev ah roqo di mole,
Mojique berle Congo,
eh uwah Kosu. »

(Je perds mon temps)

[Ali]
Je perds mon temps à rester immobile pendant que la Terre tourne  Je perds mon temps à écouter que ça insiste, /
 /Je perds mon temps comme un gars dans un hôtel sale qui parle d’amour à un tapin qui ne vit que pour sa gueule. /

[Booba]
Je perds mon temps loin des miens, déchiré au chanvre indien, /Je perds mon temps jusqu’à ce que je perde mon teint, je perds mon temps, sans métier, tête baissée à regarder mes pieds, à rêver que je pèse et à regretter. J’ai du mal, c’est ce que je t’explique dans le disque. Je perds mon temps à acheter, à vendre, à emprunter, à rendre, à rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre. Je perds mon temps, attendant que le monde s’ouvre/( je perds ) Mon temps à chercher de la maille – il m’en faut – j’en perds mon temps, mon sang et mon flow. B.2.O.B.A., kho, trop haut. Et je perds mon temps depuis le préau…

[Jockey]
/ Je perds mon temps devant la lettre A de mon bâtiment

« La haine de la musique »

Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante comme sa séduction vertigineuse. Quand la convocation est incessante, la musique devient repoussante et c’est le silence qui vient héler et devient solennel. Le silence est devenu le vertige moderne. / (les oeuvres, musicales, ajd )  Des copies – et non des instruments magiques, des fétiches, des temples, des grottes, des îles.