musique
Au Kunsten : Partita 2
(My walking is my dancing…) Bien sûr, Boris Charmatz, et aussi Anne Teresa De Keersmaeker, bien sûr… mais pour moi il y avait ce soir, surtout, et avec une souveraineté enfantine, Amandine Beyer que je ne connaissais pas et qui jouait cette chaconne que je connaissais un peu… très émouvant… On pouvait retrouver cette place importante, quasi dominante, de la musique dans les chorégraphies de ATDK. La danse ici n’était qu’improvisations en gravitation autour de ce centre musical majeur de Bach. Une improvisation comme s’il fut prétentieux ou vain d’essayer d’y fixer quelque chose de fini ou de définitif et qu’elle n’avait pas voulu y fixer un spectacle. Un humble (dansant), mais bel hommage pour une musique libre. |
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Congo War
(Je perds mon temps)
[Ali]
Je perds mon temps à rester immobile pendant que la Terre tourne Je perds mon temps à écouter que ça insiste, /
/Je perds mon temps comme un gars dans un hôtel sale qui parle d’amour à un tapin qui ne vit que pour sa gueule. /
[Booba]
Je perds mon temps loin des miens, déchiré au chanvre indien, /Je perds mon temps jusqu’à ce que je perde mon teint, je perds mon temps, sans métier, tête baissée à regarder mes pieds, à rêver que je pèse et à regretter. J’ai du mal, c’est ce que je t’explique dans le disque. Je perds mon temps à acheter, à vendre, à emprunter, à rendre, à rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre. Je perds mon temps, attendant que le monde s’ouvre/( je perds ) Mon temps à chercher de la maille – il m’en faut – j’en perds mon temps, mon sang et mon flow. B.2.O.B.A., kho, trop haut. Et je perds mon temps depuis le préau…
[Jockey]
/ Je perds mon temps devant la lettre A de mon bâtiment
« La haine de la musique »

Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante comme sa séduction vertigineuse. Quand la convocation est incessante, la musique devient repoussante et c’est le silence qui vient héler et devient solennel. Le silence est devenu le vertige moderne. / (les oeuvres, musicales, ajd ) Des copies – et non des instruments magiques, des fétiches, des temples, des grottes, des îles. |
Lady In Red Is Dancing With Me…
I’ve never seen you looking so lovely as you did tonight,
I’ve never seen you shine so bright,
I’ve never seen so many men ask you if you wanted to dance,
They’re looking for a little romance, given half a chance,
And I have never seen that dress you’re wearing,
Or the highlights in your hair that catch your eyes,
I have been blind…