cinéma

ça me vient, là…


Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suit on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pissing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourselves. Choose your future. Choose life… But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life. I chose somethin’ else. And the reasons? There are no reasons. Who needs reasons when you’ve got heroin?

Irvine Welsh, Trainspotting, 1993.

They talked a lot, didn’t they?

Mia: Is that a fact?
Vincent: No, it’s not. It’s just what I heard.
Mia: Who told you this?
Vincent: They.
Mia: They talk a lot, don’t they?
Vincent: They certainly do.
Mia: Well, don’t be shy, Vincent… what did they say?
– Pulp fiction (1994)

(aîe)

Sans vouloir convaincre à tout prix mais…

…c’est l’été, sans doute la meilleure saison pour aller au cinéma s’il en est (cf. feu Écran Total). Alors je pensais proposer quelques exemples de film, pour un cinéma moins cynique, moins morale petit-bourgeois… Un cinéma qui calme ses prétentions idéalistes et qui retrouve le plaisir, et la difficulté, d’approcher une certaine « simplicité ».
Alors, même si à lire le texte d’introduction de ce programme ils n’ont absolument rien compris à ce qu’ils font (Cinematek Bozo), voilà déjà une affiche qui en vaut enfin la peine :

 –> Cycle ’80 cinema USA! (sinon, on peut toujours aller revoir tous les Antonioni… 🙂 Voilà aussi une super liste perso avec liens-malins et j’ai fait comme on fait : des groupes. facile…
Mais au fond je n’y crois pas : je les ai séparés ainsi mais je voudrais affirmer qu’en ce qui me concerne, certaines équivalences qualitatives existent souvent entre ces films…
(Contre ces vieilles distinctions trop souvent faciles entre film d’auteur, d’action, de genre, etc )
 
  

The Breakfast Club (1985)
The Children of Men (2006)
Crazy, Stupid, Love. (2011)
Flight (2012)
The Wrestler (2008)

The Avenger (2012)
The Bourne Legacy (2012)
Ironman & Sherlock Holmes (Robert Downey Jr.)
The Road (2009)

Taken (2008)
Thor (2011)
X-Men Origins: Wolverine (2009) (pour Liev Schreiber)

Antichrist (2009)

Batalla en el cielo (2005)

L’esquive (2003)

Fish tank (2009)
Intimacy  (2001)

Jodaeiye Nader az Simin (la séparation) (2011)
Juventude em marcha (2006)

Keane (2004)

Martha Marcy May Marlene (2011) (aussi pour John Hawkes)

My Winnipeg (2007)

Notre Musique (2004)
Où git votre sourire enfoui? (2001)
Parc (2008)

Red Road (2006)


Stellet Licht (2007)

Sicilia! (1999)
The Tree of Life (2011)

The Thin Red Line (1998)
Wendy and Lucy (2008)
Werckmeister  Harmoniak (2000) 

A carta de Ventura :

(tradução francês, traduction française)

Nha cretcheu, mon amour,

Nos retrouvailles embelliront notre vie pour au moins trente ans.
De mon côté,
je prends une bonne gorgée de jeunesse,
je te reviendrai plein de force.
J’aurais voulu t’offrir cent mille cigarettes,
une douzaine de robes des plus modernes,
une automobile,
la petite maison de lave dont tu rêvais tant,
un bouquet de fleurs à quatre sous.
Mais avant toute autre chose,
bois une bouteille de bon vin et pense à moi.
Ici, on n’arrête pas de travailler.
On est plus de cent à présent.
Avant hier, pour mon anniversaire,
j’ai longuement pensé à toi.
La lettre qu’on t’a apportée est-elle bien arrivée ?
Je n’ai pas eu de réponse de toi.
J’attends.
Chaque jour, chaque minute,
j’apprends de nouveaux mots,
de beaux mots,
rien que pour nous deux,
juste à notre mesure,
comme un pyjama de soie fine.
Tu n’en veux pas ?
Je ne peux t’envoyer qu’une lettre par mois.
Toujours rien de ta main.
Ce sera pour la prochaine fois.
Des fois, j’ai peur de construire ces murs,
moi, avec un pic et du ciment,
et toi, avec ton silence.
Un fossé si profond qu’il te précipite vers un long oubli.
Ça fait mal de voir ces horreurs que je ne veux pas voir.
Tes cheveux si beaux me tombent des mains comme de l’herbe sèche.
Souvent je faiblis et je crois que je vais oublier.

Pedro Costa, projections et discussions, à Bruxelles, ce week-end.


(« We have to do away with this notion of urgency associated with politics, because it’s the contrary of love. That’s where it starts. Politics is love –

No political film without morals, no political film without theology, no political film without mystique. »)


 • Samedi 02 Février chez Argos : 

« DISSENT ! Pedro Costa » (Artist Focus & Discussion)
 Free entrance, de  20:30 à 23:00
.


 • Dimanche 03 Février au Bozo :


En avant jeunesse!
à 15 heures

Ne change rien
à 19 heures



Centro Historico (Première)
Manoel de Oliveira, Aki Kaurismaki,
Victor Erice & Pedro Costa
à 21 heures