C’est pas vraiment l’actualité mais comme on est le 9 décembre et que j’ai les mains froides, bon…


9 décembre, j’ai les mains froides

La France veut m’embaucher, tenter d’me réchauffer
Elle peut se mettre un oid
Je ferai mon propre chemin
Non à l’A.N.P.E, oui à la débauche, fuck demain
Citations sans félicitations
De drame en drame, je n’fais pas bonne impression je sais
J’avance de gramme en gramme
Mais j’ai choisi ce train d’vie, j’en assumerai les conséquences
Des aléas d’la street, j’en ai pris connaissance
Du hood à Hollywood, j’en rêve comme tous les autres
Mais j’irai simplement d’une cellule à l’autre
Jeune noir, rien à foutre, comme ça qu’j’me défini
Rien n’a commencé, j’me dis qu’tout est fini
Les mains sales j’écris mon récital
De bataille est mon champ lexical, je n’suis qu’une racaille
0.9 dans la peau, les colombes sortent de mon chapeau
Les colons ont mon drapeau
J’ai des flashs de ségrégation
Nelson mon co-détenu m’a aidé à tenir bon
Mais je n’ai ni son calme, ni sa sagesse
J’ai un Kalashnikov tout neuf, moi c’est 92 Ouest
On m’a déjà tué deux fois, une fois à Memphis, une fois à Harlem
Jamais deux sans trois, j’attends ces fils de pute, qu’ils viennent
A 10 ans, j’ai vu Gorée depuis mes larmes sont éternelles
Ma rage automatique, mes armes semi-automatiques
Être hors-la-loi me soulage, j’me dis qu’ils ne m’auront pas
Je vends d’la drogue aux jeunes, j’en vends à leurs rents-pa
Peu importe tant que ma poche est pleine, ces chiens n’ont qu’à crever la bouche ouverte
Moi j’ai besoin de cash, besoin de découvertes
J’passe pas à table j’mets pas les couverts
J’suis condamné à vivre, j’me f’rai jamais sauter l’couvercle
B2OBA je m’appellerai, moitié Babtou
En hommage à mon cousin Booba de Baobab
L’ennui est le pire ennemi du banlieusard
Le crime a payé parfois, beaucoup plus fort que ma foi
Paquets de cocaïne, défie la brigade canine
Respire mon sachet blanc, dure plus longtemps qu’Alcaline
Rejoins moi dans ma suite au Lorraine Motel
Je sors fumer une clope, je reviens tout d’suite
En bas d’chez moi, j’ai repéré des taupes
On se croit au dessus des lois, eux, se croient au-dessus des nôtres
Et je sais que je vais plonger, ils sont sur mes cotes
J’ai des frissons rien que d’y songer
Le son qui sort à 0.9 net
On a commencé minos, vomi nos tripes au mic
Pas là pour plaire aux meufs, mec
Tu veux d’la qualité, 0 bluff, c’est d’la 0.9

ça me vient, là…


Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suit on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pissing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourselves. Choose your future. Choose life… But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life. I chose somethin’ else. And the reasons? There are no reasons. Who needs reasons when you’ve got heroin?

Irvine Welsh, Trainspotting, 1993.

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L’écologie, qui a évidemment commencé dehors…

« Tout à coup, se profilant derrière le cercle de la lune, en un mouvement très lent d’une immense majesté, un joyau bleu et jaune étincelant a commencé à grandir à l’horizon, une lumière, une sphère délicate de couleur bleu ciel parcourue de veines blanches légèrement tourbillonnantes, s’élevait graduellement comme une perle minuscule en se dégageant d’un immense océan de mystère opaque. Il m’a fallu quelque temps pour prendre pleinement conscience qu’il s’agissait là de la Terre… de notre chez-nous. »
(Edgar Mitchell, membre de l’équipage d’Apollo XIV)